BIOGRAPHIE partielle d'UNE Fonction PsychanalytiquE

Contribution Dr William Théaux

 

 

 
LES BASES DE DÉPART

   Création 1985   

   Pour relater l'histoire d'UNEFPE de sa création en 1985 à nos jours, il convient d'abord de remonter assez loin dans le passé de son instigateur. C'est vers les 13ans ou 14ans, vers 1963 que mon milieu scolaire, un collège Eudiste, conçut avec moi le fantasme ou l'idée que j'allais être psychanalyste. Le projet se maintint et, dans ce but, mes études de médecines s'en suivirent, ainsi que celles de psychiatrie. Cette notion est nécessaire à éclairer le moment où, des années plus tard, en 1985, à 36ans et après une dizaine d'années de psychiatrie hospitalière, de dispensaire et d'exercice libéral, j'incitais à la constitution d'UNEFPE.

   Cette constitution se produisit par une nécessité ajoutée à cette préparation : en étant devenu en 1978 père d'une enfant, j'avais rencontré des obligations dictées par la loi juridictionnelle, qui entraient en contradiction avec d'autres mesures que ma connaissance en psychologie et en psychiatrie réclamaient. Cette opposition m'avait imposé l'objection de conscience - je devenais dissident. L'application des peines pour n'être pas de reste devenait hors-la-loi : une commode saisie bancaire était choisie au lieu d'un emprisonnement, prescrit mais encombrant ; ce moyen de pression m'empêchait pour des années durant d'avoir le moindre revenu.

   En m'appliquant à l'analyse de ce qui me paraissait être le symptôme d'une législation de la fonction paternelle, j'étais aussi saisi de mon métier par deux questions fondamentales, notoirement irrésolues à l'époque. Il s'agissait d'une part de l'usage du Transfert comme moyen thérapeutique et, d'autre part les protocoles de garantie de la qualité des psychanalystes. C'est de la conjonction de ces trois problèmes, pas tant éloignés les uns des autres, qu'une solution - UNEFPE, -  a émané.

   D'abord en pratique - sans défense contre d'illégales pressions financières - UNEFPE assurait à la psychanalyse un moyen d'indépendance vis à vis de pressions économiques qu'une société éventuellement analysable pouvait exercer pour interdire une analyse de ses travers. Le coût de l'analyse, locaux, équipement, disponibilité des outils, séances etc.. étaient réglés par l'association loi 1901 qui trouvait sa fonction originelle de protection contre la surmoïsation d'Etat. Deuxièmement si le Transfert - selon la théorie en faveur à l'époque - est " tout-relatif " au contre-transfert, l'association (analysants) des effets dudit contre-transfert (analyste) constituait un outil pour obvier à sa névrose. Troisièmement la garantie du psychanalyste, qui n'avait jamais trouvé de solution satisfaisante - ni par voie des pairs, ni par diplômes d'État - trouvait une proposition : la garantie de l'analyse par l'association de ses usagers/analysants.

 

   Telles étaient la cause et les conditions d'UNEFPE à son départ. Elle prit alors forme ; il fallait établir des statuts. Ils furent conçus par un professionnel légiste qui rédigea les articles sur le modèle d'une Association loi 1901 traditionnelle. Outre son objet décrit comme le développement et la diffusion, l'étude et l'adaptation de la psychanalyse à son temps, trois points simplement la caractérisaient :
   L'association employait un psychanalyste qui 1) présentait les demandes d'admission au Conseil d'Administration, qui 2) n'était jamais présent aux Assemblées Générales et qui 3) l'était au contraire obligatoirement au Conseil d'Administration. Le reste des clauses présentait le moins de spécificité possible.

   En 1985, un collègue psychologue réunissait à ma demande les analysants de mon cabinet qui avait jusqu'alors fonctionné classiquement et leur proposait la nouvelle formule. Elle fut admise par la plupart d'entre eux. UNEFPE avait pris corps. Par la suite et rapidement deux traits s'ajoutèrent pour compléter la caractérisation d'UNEFPE :    3-bis) Puisque l'analyste était employé & salarié, il ne pouvait 'moralement/1901' participer au CA.
   De cette contradiction ou paradoxe - entre la tradition associative (pas de salarié au CA) et la stipulation des statuts (l'analyste salarié est au CA) - naquit l'Analyse Plurielle : l'analyse plurielle offrait la solution où l'analyste participait à la réunion du Conseil, sans y être pour autant physiquement présent. On retrouvait dans ce retrait physique la disposition freudienne d'écoute derrière le divan.

   4) Par ailleurs il s'avérait, comme un état de fait, qu'UNEFPE constituait une association des analysants d'un même psychanalyse.
   Cette évidence, inspiratrice et fortement conséquente n'a pourtant jamais été stipulée, ni dans les statuts, ni ultérieurement dans les règlements intérieurs - par contre, souvent, j'ai défini, décrit UNEFPE par cette caractéristique.

 

 


   Période 1985-90   

 

   La première période d'UNEFPE s'étendit de 1985 à 1990. Y survint un fait marquant qu'on retrouvera par la suite. Un notable psychanalyste, jésuite et pontife sur Lyon, fut informé de son existence. Il se dépêcha de circonvenir sa Présidente ! en lui offrant immédiatement une place sur son divan et la missionnant de faire circuler au sein de l'association une lettre de dénonciation. Le geste était déontologiquement si fautif qu'il était indénonçable ; d'autant que dans sa grande majorité, l'ensemble des collègues bien pensants lyonnais auraient été unis pour seconder l'attaque. L'hostilité de mes confères était manifeste. Nous entrions dans le champ de la résistance de la psychanalyse à l'évolution - ou se qui aura confirmé l'appréhension de Freud : résistance à franchir l'abîme Lien alternatif par web/on-line qui sépare la psychologie individuelle de la psychologie collective. De concert d'autres analystes, patrons d'université demandaient à m'entendre avec courtoisie ; mais critiquaient en coulisse le projet ; ce qui m'était rapporté ensuite par d'autres etc...
   Un autre fait marquant fut à l'inverse constructif mais plus diffus et tendu sur plusieurs années. Il s'agissait de la production, en nombre considérables de compte-rendus d'observations et d'un jaillissement des thèses aujourd'hui rassemblées ; sur l'Art de la Mémoire et sur l'Hermétisme, sur l'organisation neuro-somatique de la libido, sur la scène primitive amarnienne avec identification de Moïse à Oedipe, sur le Modèle Optique et la formule de la République, l'histoire et la sociologie de l'Association Loi 1901 et structure de la démocratie, sur la cybernétique, la génétique, le patronyme et le chiffre. D'autres notations comme Un Scandale en Bohème, la structure de la découverte comme autant d'évidences 'à la Poe' par Lacan sur La Lettre Volée s'y ajoutent encore. Or cette production ayant été formée à partir de rien et en seulement cinq années, on peut certainement les associer à l'outil environnemental qu'était devenue UNEFPE à la source d'un certain savoir et, probablement de la levée de refoulements politiques et universitaires.
   Puis bientôt les forces manquèrent, obésité et, de la tête au pied, épilepsie, rupture de tendon d'Achille. A la fin de cette époque, le symptôme de la législation de la fonction paternelle avait atteint son paroxysme puisqu'ajouté à l'illégale pression financière c'était avec la complicité de la police que ma fille était à présent cachée et privée de mon contact, voire victime d'abus dont il fallut encore faire l'analyse. Seul un statut d'initiation, ou d'initialisation pouvait conclure positivement l'expérience ; on pouvait du moins apprendre comment les institutions emploient la société républicaine, et UNEFPE proposait une solution tout à fait neuve à une société qui, par ailleurs approchait la fin d'une Ère industrielle et/ou écologique. A la fin de ces cinq années, l'argent aussi manqua, les locaux d'UNEFPE furent soustraits.

   Je dois à mon père un subvention qui me permit alors d'aller vivre à Londres et de rencontrer certains universitaires pour compléter et affermir mes dossiers. J'entrais aussi dans la technologie Internet qui en 1990 débutait dans le monde anglo-saxon. UNEFPE entra dans une période où elle chercha un analyste pour me remplacer ; et bien vite elle s'enkysta pour une période de veille qui allait durer près de dix ans.

 


   Période 1991-2000   

 

   UNEFPE fut préservée, dans des cartons et au travers de correspondances e-mail que j'entretenais, quoiqu'en en général sur d'autre sujets avec quelques membres qui y restaient attachés. A New York où je résidais cinq autres années en vue d'écrire un scénario, outre les présentations de l'Analyse Plurielle - qu'on commença à nommer PLural ANalysis - et l'exposé des thèses sur l'Art de la Mémoire ; je développais un projet inopiné, qui prolongeait néanmoins la perception qu'UNEFPE avait offerte de la fonction de la Personne Morale avec l'Art de la Mémoire. Il s'agissait d'une entreprise de service - de sauvegarde génétique, CYBEK - qui rencontra vite la nécessité de théoriser les moyen sociaux de gérer l'usage des stocks de chromosomes humains (plusieurs millions d'ADN individuels sont actuellement stockés et constitué au minimum des populations carcérale et militaire des grandes nations modernes). L'expérience et la théorie d'UNEFPE versée en morale, histoire, mémoire & écologie, offrit très naturellement une variation dans la perspective de groupes associatifs de préservation de mémoires individuelles, génétiques et/ou environnementales.
   Outre ALPHA, PLAN et CYBEK, il n'y eut pas d'activité à proprement parler UNEFPE jusqu'au réveil qui se produisit durant les années 2004 et surtout 2005.

   J'étais de retour en France en 2000 et, retrouvé par ma fille devenue majeure, j'étais à nouveau libre de reprendre une vie sociale et professionnelle normale. Dans les environs de mon refuge des temps de dissidence passés, la ville du Puy en Velay manquait d'un psychiatre psychanalyste. Le président du Conseil de l'Ordre du département m'invita à reprendre une activité. Une fois un cabinet psychiatrique et de psychanalyse ouvert, je réitérais, face à mes nouveaux confrères, ma vue de l'usage du Transfert comme une pure résistance & sabordage de l'intention d'analyser le psychisme. La froideur de leur réaction ne laissa pas d'équivoque : je me retrouvais dans la situation de devoir offrir à ma clientèle une garantie morale de ma pratique qu'aucun collègue ne voudrait supporter ni même discuter. Je n'avais d'autre issue que de réitérer cet organe de garantie que le PLAN avait déjà théorisé. J'informais donc ma clientèle de la réunion possible de pluriels analytiques que j'analysais au titre de - et avec pour thème - Santé et Écologie.
   Dans le courant de cette activité, bientôt des participants s'interrogèrent sur son origine, puis cherchèrent des informations, des archives sur UNEFPE. Des contacts furent demandés et pris avec d'anciens membres à Lyon. Ils vinrent rendre visite et rapidement, sans que je l'incite manifestement, UNEFPE fut réactivée durant l'année 2005, reconstituée avec deux établissements, gardant son siège à Lyon et acquérant un bureau au Puy.

   Deux choses restent à noter, caractérisant ces évènements récents. Tout d'abord une répétition : l'opposition du milieu qui s'était présentée à Lyon s'est retrouvée identique au Puy jusqu'à reproduire les même traits, avec la tentative de circonvenir la personne la plus engagée, lui offrant une aide à s'installer en échange de quitter la nouvelle UNEFPE. Du surcroît, la répétition à ce moment s'est nourrie du passé, mais s'y appuyant pour élaborer des inventions ou des mensonges, par exemple, faisant rumeur de relations sexuelles et destructrices que j'aurais entretenues et infligées à des membres d'UNEFPE première époque, voire même actuellement. Ces rumeurs sont fausses et invraisemblables. Je n'en sais personnellement pas plus, mais me dit-on, il suffit d'aller visiter mes confrères psychologues pour en apprendre de toutes les couleurs. Ceci constitue - quant à moi - la première caractéristique de la remise en activité d'UNEFPE.
   La seconde confirme aussi sa théorie, non pas seulement qu'elle s'oppose pour les traiter, à la résistance, déviation déontologiques, rumeurs etc.., mais aussi qu'elle se développe de manière à intégrer les outils télématiques inhérents à déborder les mesures par essence arriéristes de ladite résistance. La présente page en fait cas - UNEFPE par ailleurs introduisant, par rapport à ses années 1980, le support web, Littérature Grise, et les réunions Conseil d'Administration, PLANs etc.. équipés de relations réseau, forums, web-cam ; ce en quoi elle intègre une ontologie de LAPAREIL (intelligence artificielle et cybernétique) dont le freudisme aura fait l'intuition.

 


 

   CONCLUSION/RESUME : Aujourd'hui, UNEFPE est en mesure de soutenir des PLuriels ANalytiques, voire de reprendre un statut de service de formation dans le cadre des Ressources Humaines d'entreprises. Personnellement, ma reprise d'activité inscrite au tableau de l'Ordre s'est faite en France en 2000 ; je l'ai attachée à cette époque à une médecine des corps sociaux - c'est à dire à une dimension qui étend la médecine organique à la santé et à l'écologie. Comme à l'hôpital où l'on trouve des malades alités, le cabinet et ses activités (histoire, PLuriel ANalytique) ont accueilli des conflits, toux, inflammations, convulsions, souffrance, rages etc.. qui y sont traités. C'est évidemment le tableau qui s'offre au visiteur d'une clinique ; ou plutôt, de l'état social du moment. Le taux de discorde à UNEFPE n'est pas différent d'ailleurs ; mais elle l'analyse à l'usage des entreprises, du projet d'extension de la psychanalyse aux instances économiques et productives en vue d'optimiser leurs performances écologiques, par conscience lucide de leur mémoire.
 
 
 

 

DWT-20051221220500

 

 

   Actualité 2006   

    J'ai distingué et isolé l'actualité présente d'UNEFPE car des évènements précipités en vue d'Août 2006 ont concentré, répété, accentué, confirmé et fait progresser les conclusions que l'on pouvait pressentir jusqu'alors. La date de l'été 2006 marque la sorte de bilan, dossier, que j'escompte déposer au Puy après une quarantaine d'année de pratique, trente ans de carrière et vingt ans d'application au dossier de l'histoire de la civilisation. Or, résumons ce que ce dossier constitue :

   Le dossier H26 détaille l'identification de Moïse et d'Oedipe comme Akhnaton ; à laquelle, ajoutant un 'H' - AMOH - il dessine la route que cette mémoire d'Akhnaton a prise, depuis son départ d'Amarna, traçant le trajet que la civilisation a prise par l'Europe, de l'Hermétisme à la Psychanalyse, continûment avec simplement ce qu'on appelle en terme de culture quelque périodicités de 'marcottage' (signifiant quand un chemin passe par les dessous, occulte).

      L'identification AMOH n'est pas une révélation - il s'agit d'une notion ancienne, traditionnelle, qui a eu cours longtemps et qui n'a été refoulée que dernièrement (à partir de la Renaissance). Elle ne présente donc rien de bien extraordinaire, outre l'occasion d'une résistance. Les systèmes politiques actuellement organisés sur une certaine conception de l'histoire, s'opposent à la modifier, simplement du fait d'une inertie qui leur est propre et naturelle. Mais cette reconnaissance nouvelle de l'histoire se combine de surcroît à des progrès de la science qui d'eux-même bouleversent aussi la politique : principalement il s'agit de la génétique et de l'intelligence artificielle, qui mettent en question la citoyenneté et la gestion du Pouvoir. La cybernétique en général redistribue la donne des fonctions psychiques ; AMOH est intimement mêlé à cette énigmatique prise de conscience.

   Quiconque averti de la manière dont la connaissance s'établit dans l'histoire, estimera bien la probabilité pour que AMOH attire une attention manifeste. C'est une probabilité faible.. Il y a lieu d'estimer une plus grande probabilité pour que ce soit un dossier agoni de toutes sortes de manières, si nécessaire - qui saura esquiver les mises en pièce et les déviations dans la mesure où il saura réduire son expression au minimum du reflet de la résistance sur l'exposé vide, plat et silencieux d'une littérature grise bien étagée. UNEFPE s'est ainsi mise en charge d'un Colloque (Août 2006 ) qui saura, au fait de son expression, ne montrer si nécessaire que les défenses et les armements qui l'auront attendue ; le colloque lui-même pourra ne rassembler que deux ou trois personnes.. ce sera d'autant mieux, d'autant plus signifiant de l'intérêt à y porter ; car AMOH, corrélativement, est une évidente pressante probabilité...

(DWT@avant-H26)

   Après 2006   

   Le Colloque H26 a en effet réuni un petit nombre de personnes - et peu de retour sinon une catastrophique issue : un invité circonvint et débaucha son organisatrice. Le jour venu du Colloque, ils tentèrent de saboter le panel. Ce n'était plus que la sexualité mais le racisme ajouté qui subvint à cette résistance.
   Le 4 mars 2006 cette organisatrice avait démissionné de son poste de présidente, répétant les premières heures de 1985 ; Dr W.Théaux avait été nommé à sa place. Après le colloque, le Conseil d'Administration du 7 novembre 2006 suivant informait de nombreux projets : outre un mineur changement d'étage du cabinet, la constitution de PLAN-de-Vie , de psyBakh   et de Cyberontime, ainsi que la préfiguration de ce qui allait être l'institut Anthéaum Toll sur SecondLife .

   A côté de la réalisation de ces projets, Unefpe entra alors dans une phase de moindre activité. En 2007 un écrit témoigne d'un murissement. En 2008, avec la constitution de l'UCMPP et de sa théorie - la mise en place de l'intelligence artificielle sur la planète implique qu'on réalise une position politique vis à vis de cette intelligence qu'à l'insu du plus grand nombre la psychanalyse a préparée. Ce mois de mai 2009 j'en prend acte en achetant le nom de domaine : "lepartidelintelligence". Je le fais au nom d'unefpe. Par la même occasion j'invite l'Assemblée Générale à désigner un psychanalyste de l'association. Les suggestions sont ouvertes ; personnellement je me positionne pour cette fonction auquel cas je démissionnerais corrélativement de la présidence.

(DWT@20090527133300)