La crise du Management en présence de l'Intelligence Artificielle

Cette
retranscription améliorée d'un enregistrement 'brut' (en pied-de-page)
rapporte la présentation orale (du 30.nov.2012) d'un texte qui suggère
comment la combinaison de la psychanalyse peut solutionner la déflagration que l'intelligence artificielle produit
lorsqu'elle rencontre le management dans la société traditionnelle du mensonge, de la dénégation et de l'oubli
.

 

* : le texte n'est pas encore accessible (par exception, pour une fois dans ma vie j'explore
comment on suit les procédures de publication, de copirate et d'autres rois d'auteurs dans
la gestion universitaire du discours de la science témoin de nos démocraties)

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NOTE/RESUME AUDIO

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Ladite retranscription améliorée :

On trouvera dans le texte ci-dessous le détail qui mène à la redécouverte d'un procédé de gestion collective de l'entreprise quand elle est saisie par les influences de l'intelligence artificielle, réseaux sociaux numériques et systèmes experts, d'aide à la décision etc.. Ce procédé et cet état porte le nom de Pluriel Analytique ; il a été remis en scène à partir de 1985, quand il sortit de son état refoulé depuis sa proscription par l'Inquisition au titre à l'époque d'Art de la Mémoire.

sur fond orange les résumés/têtes-de-chapitrede l'introduction et sur fond vert les résumés/têtes-de-chapitre du texte proprement dit

 

 Ce 30 novembre 2012, rue Trudaine à Clermont Ferrand

 

J'annonce ce que parlerai d'intelligence artificielle dans un colloque de management

   ...et c'est à peu près la première fois - et probablement la dernière puisque après ça je prendrai ma retraite, demain.. que j'interviens sur une scène du discours du management. Mon propos est titré Le management et la psychanalyse face à l'intelligence artificielle dans le traitement du mensonge et de l'oubli et... je vais être assez direct : depuis les quelques heures durant lesquelles j'ai observé ce colloque, je n'ai pas une fois entendu parler de l'intelligence artificielle qui a mon sens, à mon opinion, à ma croyance est quelque chose qui est aussi majeure que si les extra-terrestres étaient arrivés en nombre et en intelligence sur la planète. De cette chose qui est en train de se passer et de se produire, nous pouvons être totalement inconscient et le rester finalement jusqu'à ce que l'intelligence artificielle se mette très bien seule en route et que nous n'en soyons peut-être même jamais conscient. Pourtant, essayons d'en parler parce que - cependant - on est tout de même un petit peu dans le fait puisque le colloque titre l'oubli - on aurait donc oublié ça - et éventuellement parle du mensonge mais je ne pense pas que l'on mente en n'en parlant pas, ici, de l'intelligence artificielle et de la gouvernance par les machines, même si c'est très important.

En bref, la relation du base du psychisme est le mimétisme

   Le papier que j'aurai rédigé se compose en deux parties : un CADRE et un TRAITEMENT. La construction du cadre part de très loin, de très profond ; il s'agit presque d'ontologie. J'ai pris la psychanalyse d'un côté, et l'intelligence artificielle d'une autre côté et j'ai observé qu'il y avait quelque chose qui était commun aux deux - qui était l'idée d'imitation, Cette idée de l'imitation nous est introduite dans la psychanalyse très nettement avec Lacan. Je vous rappelle que Lacan ouvre sa carrière sur & avec un traité de cybernétique - c'est un petit cours de cybernétique et après il n'en parlera plus jamais.. de même que Freud; qui avait commencé avec un petit cours de pharmacologie, de neuropharmacologie, et n'en parlera plus jamais. En psychanalyse, c'est d'autant plus important, les scènes primitives. Le traité de cybernétique de Lacan se rapporte à LA LETTRE VOLÉE d'Alan E. Poe qui fait partie des NOUVELLES EXTRAORDINAIRES, avec une clé essentielle que Lacan distingue. Il s'agit de l'imitation transitive - c'est à dire une fonction de l'imitation qui s'introduit dans un jeu qui s'appelle pair impair - je cache mes mains derrière mon dos et demande «dans quelle main se trouvent mes lunettes»? Mon vis à vis - généralement on fait ça avec un enfant - cherche à deviner dans quelle main j'ai mis l'objet et dans la nouvelle d'Edgard Poe, il existe un enfant qui gagne à tous les coups à ce jeu. La clef de sa réussite est dans le fait qu'il imite son vis à vis. Ce mimétisme est la base d'un transitivisme propre à déceler le penchant inconscient qui oriente le choix du joueur cachant. La solution du jeu joue donc sur la corde du transitivisme et elle est en diagonale, si on peut dire, centrale dans le modèle, devenu schéma cybernétique de Lacan qui s'appelle schéma L ou Z. Tel est ce qu'on trouve du côté de Lacan.

Toujours en bref, la relation de base de l'intelligence artificielle est le mimétisme

   En 1950-1960, nous sommes donc, en Psychanalyse, avec l'imitation comme premier principe ontologique de la subjectivité. A la même époque Alan Turing, lui, s'occupe d'intelligence artificielle, avant que personne n'y pense presque. On sait qu'il est le génie créateur - comme Freud l'était, c'est comme ça.. l'initial est le génial. Turing se demande si la machine pense. Est-ce que l'ordinateur est capable de penser ? ou encore, est-ce qu'une intelligence artificielle doit être non seulement un intelligence, mais encore une pensée? Turing invente alors une méthode, une espèce d'équation pour répondre à cette question "est-ce que la machine pense?". Il appelle son examen - je ne pense pas qu'il connaissait Lacan et Lacan ne le cite jamais - du nom de «jeu de l'imitation». Ce n'est pas le «jeu pair impair» où le gagnant va imiter, c'est directement et sans ruse le «jeu de l'imitation». C'est un jeu qui se constitue, avec un ordinateur & un humain. Que se passe-t-il quand  l'ordinateur imite l'humain? Que se passe-t-il à ce moment là ?.. et Turing met un troisième personnage vis à vis de ces deux qui jouent au pair impair ou à l'imitation entre l'ordinateur et l'usager. Et ce troisième personnage, en observant la combinaison de l'humain et de l'ordinateur imitant l'humain - ce troisième personnage ne va pas savoir qui pense - si c'est l'ordinateur ou si c'est l'humain - par conséquent Turing déduit que l'ordinateur pense.. puisque nous ne savons pas ce qu'est la pensée humaine! Est-ce que c'est quelque chose de collectif, de divin, la gnose, la nœse? On ne le sait pas.. Descartes a subsumé l'"existence" par rapport à la pensée, mais il n'a pas défini la pensée. Donc finalement cet observateur qui voit que "ça" pense, dit finalement que l'ordinateur pense autant que l'humain * ; et au demeurant c'est aussi la conclusion de Lacan. Dans son article premier, à la fin, ce psychanalyste, Jacques Lacan termine - c'est son premier article fondateur de sa carrière - en disant finalement que les machines pensent autant que les humains - peut-être pas pluss mais en tout cas autant, c'est à dire pas beaucoup.

Les deux mimétisme dont on vient de parler donnent les aptitudes à la tromperie et au mensonge

   Nous sommes en mesure de distinguer la différence qui loge en ce qui rassemble psychanalyse et intelligence artificielle. Revenons à Lacan et à ces deux joueurs du jeu pair-impair. Ils vont en venir à contredire la solution du mimétisme, la solution de l'imitation - en introduisant la tromperie. Un animal dans sa chasse peut tromper celui qu'il poursuit ou même son poursuivant - certains animaux arrivent faire ça. Dans l'imitation à deux, c'est à dire le premier principe psychanalytique, on peut introduire la tromperie et cela s'est appelé transfert-contre-transfert. C'est uniquement dans le système à trois de Turing - avec l'intelligence artificielle - que l'on peut introduire le mensonge. Il s'agit de ce troisième degré dont on parle souvent ici ; on dit que le harcèlement, la dénégation se joue en la présence d'un «tiers..». Il s'agit de cette ontologie de la pensée comme indéfinissable entre l'environnement & l'être humain, c'est à dire entre l'ordinateur et soi. Ce contexte est par contre définissable en terme d'environnement & de relation (c'est à dire de 'relation' entre deux semblables ** ). C'est avec un tel contexte que l'on peut introduire la notion de mensonge. Quand on est purement dans la situation duelle de la psychanalyse, par exemple on ne peut introduire que la notion de tromperie. Alors voilà c'est ça que j'appelais le cadre.. donc : une première imitation, comme ça quelque chose qui s'imite. Et voilà la deuxième imitation, voilà, on a fait un cadre.

Il reste à mon introduction à dire ce que j'entends par "Code" et "Signifiant"

   Donc c'est comme ça que j'ai commencé cet écrit, ce petit texte et, dans ce cadre j'ai introduit la seule avancée qui me soit personnelle : j'ai introduit la chaîne qui va passer, dans ce cadre, à la manière des bandeaux lumineux et de leurs lettres qui défilent, comme le ruban de la machine de Turing ; et j'ai mis à l'initial de ce qui passe dans le cadre..: le code (le chiffre). Initialement c'est un code qui passe et ce code, deuxièmement, va être chiffré (ça c'est Turing) tandis que ce chiffre troisièmement va donner le langage, le signifiant. On a donc là le code puis, après, le signifiant et troisièmement le signifiant, toujours en passant, va à son tour être déchiffré - pour que dans une autre étape de chiffrage nous arrivions au produit. En résumé, c'est dans le cadre du mimétisme et de la relation humaine que nous voyons procéder une Histoire qui commence avec le Code et qui se termine avec la Production - entre temps il y a eu une combinaison de chiffrage, de déchiffrage et de chiffrage. Qu'est-ce que ça veut dire et pourquoi peut-on amener l'Idée à partir du Code?
Commencer avec le code.. c'est se dire : voilà, nous sommes à notre époque, tout de même les enfants proches d'un grand moment qui a changé - pas tellement le freudisme, mais Darwin! Darwin et la génétique.. Darwin est au début de la génétique - ce n'est pas encore un généticien, mais ça commence, c'est ça qui va donner la fonctionnalité de la génétique. Darwin indique que toute l'évolution est un problème de code - c'est un problème génétique de relation entre les éléments et par conséquent avec Darwin, ce n'est pas le logos, ce n'est pas le Verbe qui est au commencement, c'est le code, autrement dit un chiffrage. Nous sommes dans une telle chaîne de conséquences. Notre science.. quand nous réfléchissons sur nous, nous partons - depuis qui nous sommes darwiniens, nous partons de l'idée que nous débutons par du code. Nous pensons que ce code se complexifie et se complexifie encore, jusqu'au langage et que ce langage se confond en entreprise où, toujours par le code, il se réduit en production. Et là nous sommes avec un autre objet et entre les deux il y a l'histoire humaine. Donc voilà le cadre et l'histoire dans ce cadre. C'est ce ça que je sui parti pour étudier, traiter le management.

 

Dans le vif du sujet, la question qui se pose est «comment et par quoi le management doit-il évoluer»

 

   Le management dont on a parlé tout à l'heure, c'est le mana du «je mens», la puissance du mensonge. Ici au niveau du chiffrage d'abord nous avons la tromperie. Au niveau du langage nous avons le mensonge et c'est là où une puissance idéologique est conçue ainsi qu'un système - un système qui peut-être moyenâgeux. Avant la renaissance, nous avions des idées illusoires et imaginaires sur le fonctionnement du cosmos... maintenant on est très objectiviste. En biologie, on va peut-être aussi le devenir dans le futur, principalement quand nous serons arrivés à passer ici au déchiffrage de cette Histoire - c'est à dire quand ici, en bout de chaîne nous avons un retour du chiffrage, c'est à dire l'intelligence artificielle. Le management là-dedans, dans cette Histoire-là, il aura commencé - je suis obligé d'aller très vite maintenant puisque le temps qu'on s'est déterminé nous y oblige.. le management aura commencé par être une éducation.. on le voit à la manière dont Turing procède : quand il établit son système des trois, dans le «jeu de l'imitation», et qu'il approche et dit «voilà, maintenant cette machine est intelligente» et qu'est-ce qu'elle va faire ? Elle va s'éduquer .. elle va procéder par éducation.. et c'est de ce point que Turing commence juste à passer au moment de l'Éducation à l'Apprentissage. C'est ce que Daniel Bonnet dénommait en terme de Changement et de Transformation - voilà! On est sur ce passage-là. Le management va évoluer à partir du moment où il est mêlé à l'intelligence artificielle. Quand finalement nos sociétés sont gérées par une intelligence artificielle, ce qui reste du management, c'est à gérer un apprentissage plutôt qu'une éducation. C'est à dire que cette éducation ou cette idéologisation - cette façon-là de se mettre sur les rails, de faire marcher une entreprise, s'éduquer dans une entreprise, s'éduquer vis à vis de la culture d'entreprise, cela devient automatisé, conditionné. L'apprentissage va être autre chose - mais ce qui se passe à ce moment-là arrête même Turing - c'est que lorsque nous sommes au stade de l'apprentissage, en fait- à ce moment-là, le management de l'apprentissage - comme on dit : in status nascendi - dès qu'il apparaît, dans le moment de l'apprentissage, il disparaît ! Il disparaît parce que le management va devenir pur.. - il est tout près de la production - et il va devenir outil de production. Or à l'origine l'idée du management n'est pas de la production ; le management c'est "assister" la production, c'est garder cette distance vis à vis.. Ce n'est pas une "machine à composter", une machine à timbrer les employés ou à produire directement - mais quand il est mêlé à ce troisième ou quatrième stade à l'intelligence artificielle, à ce moment-là, ou bien il disparaît, ou bien il devient un outil de production. Je pense que vous devez le voir, on doit le voir dans les sociétés avancées, très technologiques et toujours mensongères - le management se mêle à la machine à produire et c'est contre quoi l'Institut de Psychanalyse & Management probablement essaie de réagir.

L'évolution du management ne tient qu'à ce qu'il réemploi quelque chose d'actuellement refoulé

   Alors qu'est-ce qui passe, pour obvier ou contrevenir à cette interruption fatale que certains auront appelé pulsion de mort ou chose comme ça.. qu'est-ce que la chaîne passe? Il faut donc que le management à ce moment-là se récupère. Or il va forcément se récupérer sur quelque chose qui n'est pas observable - sur quelque chose qui manque, sur une absence, parce que s'il se récupère sur quelque chose de positif, d'objectif, il va participer de l'ensemble productif. Donc il ne peut se récupérer que sur quelque chose qui est absent, qui n'existe pas - cela semble absurde mais, à y regarder à deux fois, on a tout ce qu'il faut ! pour rationaliser cette situation, le vingtième siècle fournit ce qui s'appelle le refoulé - nous avons ce qui est refoulé. Donc le management va s'armer, se renforcer, ressusciter si on peut dire, à partir du refoulé. C'est bel et bien la raison d'associer la psychanalyse au management. Et puis voilà.. le refoulé, il m'est arrivé dans mes recherches (c'est dans le papier que j'ai écrit), d'avoir trouvé quelque chose qui est refoulé, répondant notamment à nos besoin. Je vais vous en parler très vite et montrer pourquoi c'était refoulé. C'est avec l'histoire débutant à Athènes, tout au début, c'est à dire avant que ça commence à mal tourner à la fin socratique - avant cela, au moment de l'apothéose du début athénien, l'histoire rappelle un certain Simonide de Céos, un poète, de la ville de Céos, assonant à "chaos".. Ce Simonide va inventer ou plus probablement diffuser une initiation que va être appelée l'Art de la Mémoire. Après la catastrophe de la fin de Socrate; cet art de la mémoire va être transmis et restitué à Rome par Cicéron - c'est pas rien - puis il va végéter ou devenir occulte au moyen âge en redevenant l'argument fondamental de Giordano Bruno -qui lui non plus n'est "pas rien" en valant bien Cicéron, en tant que "socrate" de la Renaissance. Comme «l'homme le plus sage d'Athènes», comme «le plus grand auteur de Rome», Bruno subit leur sort à la fin de la Renaissance comme «le représentant de l'Hermétisme» ; chacun aura organisé ou théorisé ou instruit la science d'une technique de management qui s'appelle l'Art de la Mémoire. Cet Art de la mémoire, persistant, résurgent et interdit depuis la Renaissance, alors ça fonctionne comme ça - ça fait maintenant depuis 1985 - ça fait donc vingt ans à peu près - un peu plus de vingt ans que je pratique ça, que j'ai commencé à pratiquer ça : 

L'analyse retrouve une modalité de management prescrite en cas de chaos, telle qu'elle réponde à la perturbation que cause l'intelligence artificielle, et qui jusqu'à présent avait été maintenue à la mémoire, refoulée

   Vous avez un groupe où, suivant l'Art de la mémoire... il y en a toujours un qui manque - jamais deux parce que quand celui là sort, c'est un autre qui est revenu. C'est ça l'Art de la mémoire Simonides conte une mythologie pour ça : c'est un Banquet bien sûr, parce qu'à l'époque une association, c'était un "Banquet" ; il y a un chef de cérémonie, c'est à dire un Idéal ; il y a des divinités, elles forment l'Extérieur ; et il y a un tremblement de terre, un chaos tel que lorsque la personne sortie revient et rentre, elle voit tout le monde écrasé et 'irreconnaissable' - sauf qu'à partir de chaque place, on peut restituer le nom des corps écrabouillés. Le.... nous sommes arrivés au temps où en conclusion :  l'Art de la Mémoire, qu'est-ce que ça serait? Si on avait pratiqué l'Art de la mémoire, durant toute mon intervention et à peu près toutes les 3 minutes quelqu'un serait sorti et revenu. Comme ces petites carrés que l'on pousse sur un damier (damier dont une pièce est absente - le jeu s'appelle "Le Taquin"), avec toujours quelqu'un d'absent il se passe sociologiquement quelque chose de très important - cependant que l'Art de la Mémoire est complété, parce que dehors.. on ne sort pas pour un pipi ou boire un coup mais on rencontre un psychanalyste qui assiste une séance lacanienne de 3 minutes et on revient.. et il se passe donc aussi quelque chose dehors avec ce psychanalyste qui voti passer les membres en série. C'est ce qui était décrit par Simonides. Dehors on trouvait les dioscures Castor et Pollux ; vous les connaissez, avec Castor c'est aussi Sartre et à cette époque, ici nous avons le psychanalyste et l'analysant. Donc dans le groupe toujours un moins-un, jamais de superviseur et nous avons l'Art de la Mémoire. C'est à dire ce passage qui, sans superviseur ni rien d'autre que l'intelligence artificielle dont le groupe est tout cultivé comme aujourd'hui.. ce passage qui fait que ce groupe va purement s'autogérer, automatiquement et en réponse à l'automatisme intelligent. Il n'y a aucune idéologie agissante puisqu'au contraire le processus d'extraction va être "désidéologifiant".. Ce managementt procède par une absence, perpétuellement et dans une pure logique qui correspond et répond de l'intelligence artificielle
 

 


NOTES

* la suite est plus complexe ; l'idée que l'ordinateur imite l'humain est un truisme si, comme tout le monde le dit, l'humain construit des machine à son image. S'il fait des machines qui lui ressemblent, ces machines vont l'imiter, par la force des choses. Turing n'a donc que pris acte d'un fait imposé et cela reste son mérite de l'avoir distingué. Mais en vérité, c'est l'humain qui imite l'ordinateur et cet état, de fait, rend les déductions qu'il  compose beaucoup plus ouvertes. Seulement faut-il admettre cette vérité renversée par rapport au sens commun. La présentation ici retranscrite m'a permis de préciser cette inversion, au cours des questions-réponses qui suivirent l'exposé. Elles n'ont malheureusement pas été enregistrées et je ne peux que les évoquer de mémoire. Elles précisaient la primauté du code sur le verbe, que je mentionne un peu après dans le propos en évoquant Darwin. Un exemple à la frontière entre l'éthologie et l'anthropologie en donne une preuve comportementale :
Il peut rester hypothétique qu'une fameuse interprétation des fresques de Lascaux les rapportent à un zodiaque - l'idée que cette thèse illustre suffit à charger d'enseignement une observation encore bien antérieure à l'usage des couleurs et des traces. Songeons à ce que l'animal humain s'est mis en tête au moment où il devenait humain quand il observait l'ombre. D'abord les ombres indiquant une présence, puis celles qui se mouvaient insensiblement avec le soleil. Il est certain que l'être humain a fait usage du cadran solaire avant de savoir qu'il allait jamais construire des "cadrans solaires". Dès qu'il tira une fonction de son comportement ajusté au mouvement des ombres portées, l'ombre de l'arbre ou de la montagne sur son domaine, l'organisme humain a constitué ce qu'on appelle ici un chiffrage, c'est à dire, engageait le chaînage de l'industrialisation du code. Car à partir de cette notation que son comportement dépendait de ce qui allait devenir bien plus tard l'horaire, à partir de cette notation d'un évènement naturel dont il allait se voir comme une ombre dépendre, l'être humain s'est mis à imiter le chiffre. Ce n'est pas lui qui a fait tourner le soleil, ni lui qui a relevé les étapes de la progression de son ombre mais l'animal - c'est cependant l'être humain qui l'a chiffré, imitant en cela un code qu'enregistre la terre de sa rotation dans l'espace. Cette observation d'un relevé des projections précise en détail comment le code imité, un chiffrage, préside à la signification ; elle donne la raison de rappeler cet ordre du développement lorsque nous devons nous situer ontologiquement en rapport avec les traitements intelligents du code - et elle indique le sens de l'imitation qui procède à l'origine comme toujours de l'être à la machine.

** en réalité le séminaire sur La Lettre Volée touche strictement à ce second degré cybernétique - mais encore à peine et passant immédiatement de deux à trois personnages semblables - elle aboutit à un sophisme dit du "Temps logique" ou jeu des trois prisonniers. Pour éviter l'impasse sophistique, il faut prendre acte de l'intelligence artificielle - que j'écris alors /ia/ (ce que Lacan ne fait pas bien qu'il l'ait dénoncée) - c'est à dire reconnaître l'/ia/ comme une personne pensante - franchissement de la civilisation auquel nous résistons, mais pourtant apprêté quand déjà en 1901 on envisagea qu'une personne morale put être un collectif. Ce qu'on appelle la Seconde Cybernétique appuie le fait qu'un même collectif, mais avec le numérique en annexe (industrie du code), puisse s'avérer personne, non seulement 'morale' mais pensante.


 

 

Retranscription de l'enregistrement vidéo durant la présentation orale / rush - Brut de Brut

...et c'est à peu près la première fois - et probablement la dernière puisque après ça je prendrai ma retraite, demain.. et donc j'interviens sur une scène purement de management. Alors mon propos se titre le management et la psychanalyse face à l'intelligence artificielle dans le traitement du mensonge et de l'oubli et... je vais être assez direct - depuis les quelques heures où j'ai observé ce colloque, je n'ai jamais entendu parler pratiquement de l'intelligence artificielle qui a mon sens, à mon opinion, à ma croyance est quelque chose qui est aussi majeure que si les extra-terrestres étaient arrivés en nombre et en intelligence sur la planète. Et c'est quelque chose qui est en train de se passer et dont nous pouvons être totalement inconscient et le rester finalement jusqu'à ce que l'intelligence artificielle se mette très bien en route et que nous n'en soyons peut-être même jamais conscient. Pourtant, essayons d'en parler parce que cependant - comme on est tout de même un petit peu dans le fait puisque le colloque titre l'oubli - on aurait oublié ça - et éventuellement parle du mensonge mais je ne pense pas que l'on mente en n'en parlant pas , ici , même si c'est très important.

Alors voilà, le papier que j'aurai fait se compose de deux parties, il y a un CADRE et un TRAITEMENT. Alors le cadre va partir de très loin, de très profond; il s'agit presque d'ontologie et j'ai pris la psychanalyse d'un côté, j'ai pris l'intelligence artificielle d'une autre côté et j'ai observé qu'il y avait quelque chose qui était commun aux deux qui était l'idée d'imitation, Cette idée de l'imitation, elle nous est introduite dans la psychanalyse très nettement avec Lacan. Je vous rappelle que Lacan ouvre sa carrière sur & avec un traité de cybernétique - c'est un petit cours de cybernétique et après il n'en parlera plus jamais.. de même que Freud avait commencé avec un petit cours de pharmacologie, de neuropharmacologie, et n'en parlera plus jamais. Alors, ce traité de cybernétique de Lacan, on le sait, il le rapporte à LA LETTRE VOLEE d'Alan E. Poe qui a une clé essentielle dans son intrigue. Il s'agit de l'imitation entre les uns et les autre - l'imitation qui règle le jeu qui s'appelle pair impair - on cache ses mains - dans quelle main est ma paire de lunette? à droite? à gauche? et le vis à vis - généralement on fait ça avec un enfant - le vis à vis doit deviner dans quelle main j'ai mis l'objet et dans la nouvelle d'Edgard Poe, il y a un enfant magicien qui réussit à tous les coups et la clef de cette réussite c'est le fait qu'il imite son vis à vis. Donc cette imitation c'est la base du transitivisme - elle joue sur la corde du transitivisme et elle est en diagonale, si on peut dire, centrale dans le modèle, schéma cybernétique de Lacan qui s'appelle schéma L ou Z. Bon, c'est du côté de Lacan..

En 1950-1960, nous sommes en psychanalyse avec l'imitation comme premier principe ontologique de la subjectivité. A la même époque Alan Turing, lui s'occupe d'intelligence artificielle, avant que personne n'y pense presque. On sait que c'est le génie créateur - comme Freud l'était, c'est comme ça..: l'initial est le génial.. et Turing qui a une vie très courte - pas tout à fait à la fin.. parce qu'à la fin il va s'occuper des formes - mais avant cela, va se demander si la machine pense. Est-ce que la machine, l'ordinateur est capable de penser ? est-ce que cette intelligence artificielle sera non seulement un intelligence mais sera même une pensée? Et Turing invente un petit modèle, une espèce d'équation pour répondre à cette question "est-ce que la machine pense?"; Et ce modèle s'appelle - je ne pense pas qu'il connaissait Lacna - et Lacan ne le cite jamais - ce modèle s'appelle le jeu de l'imitation - c'est à dire ce n'est pas le «jeu pair impair» où le gagnant va imiter, c'est carrément le «jeu de l'imitation» et - comment se constitue-t-il ? Il se constitue avec un ordinateur & un humain. Que se passe-t-il quand  l'ordinateur va imiter l'humain? Que se passe-t-il à ce moment là**?.. et Turing met un troisième personnage vis à vis de ces deux qui jouent au pair impair ou à l'imitation entre l'ordinateur et l'usager. Et ce troisième personnage, en observant la combinaison de l'humain et de l'ordinateur imitant l'humain - ce troisième personnage ne va pas savoir qui pense - si c'est l'ordinateur ou si c'est l'humain - par conséquent Turing déduit que l'ordinateur pense.. puisque nous ne savons pas ce qu'est la pensée humaine! Est-ce que c'est quelque chose de collectif, de divin, la gnose, la nœse? On ne le sait pas.. Descartes a subsumé l'"existence" par rapport à la pensée, mais il n'a pas défini la pensée. Donc finalement cet observateur qui voit que "ça" pense, dit finalement l'ordinateur pense autant que l'humain ; et au demeurant c'est aussi la conclusion de Lacan. Dans son article premier, à la fin, ce psychanalyste, Jacques Lacan termine - c'est son premier article fondateur de sa carrière - en disant finalement que les machines pensent autant que les humains - peut-être pas pluss mais en tout cas autant, c'est à dire pas beaucoup.

Mais, voilà donc ce qui va rassembler finalement psychanalyse et intelligence artificielle avec une petite différence - c'est qui si on revient à Lacan ce petit joueur - ces deux joueurs : l'enfant et puis le..  vont tout de même arriver à jouer pluss que celui qui imite - en introduisant la tromperie. Un animal dans sa chasse peut tromper celui qu'il poursuit  - certains animaux arrivent faire ça - et dans le jeu de l'imitation à deux, dans principe psychanalytique à deux, on va pouvoir introduire la tromperie dans le jeu - tandis que c'est uniquement dans le système à trois de Turing ** - avec l'intelligence artificielle que l'on peut introduire le mensonge - qui est ce troisième degré dont on parle souvent ici : «il faut un tiers..» il faut.. c'est avec cette ontologie de la pensée comme indéfinissable entre l'environnement & l'être humain c'est à dire entre l'ordinateur et soi, c'est par ce contexte-là, à trois, avec un environnement, que l'on peut introduire la notion de mensonge. Quand on est purement dans la situation duelle de la psychanalyse, par exemple on ne peut introduire que la notion de tromperie. Alors voilà c'est ça que j'appelais le cadre.. donc : une première imitation, comme ça quelque chose qui s'imite. Et voilà la deuxième imitation, voilà, on a fait un cadre.

Donc c'est comme ça que j'ai commencé cet écrit, ce petit texte et, dans ce cadre j'ai introduit quelque chose qui tout de même est très personnel : j'ai introduit la chaîne qui va passer dans ce cadre-là. Comme ces bandeaux lumineux et leurs lettres qui passent, comme la machine de Turing, ces lettres qui passent dans le cadre.. on va voir passer : le code, initialement c'est un code qui passe et ce code, deuxièmement il va être chiffré (ça c'est Turing) ensuite ce chiffre va donner le langage, le signifiant - là on a le code, là on a le signifiant et le signifiant, toujours en passant, va ensuite être déchiffré - c'est à dire une autre forme de chiffrage et nous allons arriver au produit. Comme ca, c'est dans le cadre du mimétisme et de la relation humaine que nous voyons procéder une Histoire qui commence avec le Code et qui se termine avec la Production - entre temps il y a eu une combinaison de chiffrage, de déchiffrage et de chiffrage. Qu'est-ce que ça veut dire et pourquoi est ce que?.. à quoi peut-on ramener l'idée de partir du code? Partir du code.. c'est se dire : voilà, nous sommes à notre époque, tout de même les enfants proches d'un grand moment qui a changé - pas tellement le freudisme, mais Darwin! Darwin et la génétique.. Darwin est au début de la génétique - ce n'est pas encore un généticien, mais ça commence, c'est ça qui va donner la fonctionnalité de la génétique. Darwin indique que toute l'évolution c'est un problème de code - c'est un problème génétique de relation entre les éléments et par conséquent avec Darwin, ce n'est pas le logos, ce n'est pas le Verbe qui est au commencement, c'est le code. Nous sommes dans une chaîne de conséquence - notre science,.. quand nous réfléchissons sur nous, nous pouvons.. nous partons depuis qui nous sommes darwiniens, nous partons de l'idée que nous débutons par du code - et que c'est se code qui sa se complexifier - qui est déjà assez complexe, qui est relativement complexe et il va se complexifier jusqu'au langage et jusqu'à l'entreprise finalement qui va se trouver et l'entreprise de production et là on est dans un autre objet et entre les deux il y a l'histoire humaine. Donc voilà le cadre et l'histoire dans ce cadre. C'est ce ça que je sui parti pour étudier, traiter le management.

La management dont on a parlé tout à l'heure, c'est le mana du mensonge, la puissance du mensonge. Ici au niveau du chiffrage, nous avons la tromperie. Au niveau du langage nous avons le mensonge et c'est là où une puissance idéologique est conçue et un système - qui est un système encore peu-être moyenâgeux. Avant la renaissance, lorsque nous avions des idées illusoires et imaginaires sur le fonctionnement du cosmos... maintenant on est très objectivistes et on va peut-être le devenir dans le futur, principalement quand nous serons arrivé à passer ici au déchiffrage de cette Histoire - c'est à dire quand ici nous avons un retour, si on peut dire de l'intelligence artificielle. Le management là-dedans, dans cette Histoire-là, il aura commencé - je suis obligé d'aller très vite maintenant puisque le temps qu'on s'est déterminé nous y oblige.. le management aura commencé par être une éducation - c'est Turing.. Turing arrive.. quand il a son système des trois, le «jeu de l'imitation», et qu'il approche et dit voilà maintenant cette machine est intelligente et qu'est-ce qu'elle va faire ? elle va s'éduquer .. elle va éduquer,.. elle va et Turing commence juste à passer au moment de l'éducation à l'apprentissage et c'est ce que vous nommiez en terme de Changement et de Transformation - voilà! On est sur ce passage-là et donc le management va évoluer à partir du moment où il est mêlé à l'intelligence artificielle, quand finalement ce sont nos sociétés qui sont gérées par une intelligence artificielle. Ce qui reste du management, c'est gérer un apprentissage plutôt qu'une éducation. C'est à dire que cette éducation ou cette idéologisation - cette façon-là de se mettre sur les rails, de faire marcher une entreprise, s'éduquer dans une entreprise, s'éduquer vis à vis de la culture d'entreprise etc.. donc l'apprentissage va être autre chose - mais ce qui se passe à ce moment-là - c'est que lorsque nous sommes au stade de l'apprentissage, en fait- à ce moment-là, le management comme on dit in status nascendi - dès qu'il apparaît dans le moment de l'apprentissage, il il disparaît ! Il disparaît parce que le management va devenir pur.. - il est tout près de la production - et il va devenir outil de production. Or à l'origine l'idée du management c'est pas de la production ; le management c'est "assister la production, c'est avoir cette distance vis à vis.. Ce n'est pas une "machine à composter" ou à produire directement - mais quand il est mêlé à ce troisième ou quatrième stade à l'intelligence artificielle, à ce moment-là il disparaît et devient un outil de production. Je pense que vous devez le voir, on doit le voir dans les sociétés avancées, très technologiques - le management se mêle à la machine à produire et c'est contre quoi l'Institut de Psychanalyse & Management probablement essaie de réagir.

Alors qu'est-ce qui se passe? pour obvier ou contrevenir à cette interruption fatale que certains auront appelé pulsion de mort ou chose comme ça.. qu'est-ce qui se passe? il faut que le management à ce moment-là se récupère - mais il va forcément se récupérer sur quelque chose qui n'est pas observable - sur quelque chose qui manque, sur une absence, parce que s'il se récupère sur quelque chose de positif, d'objectif, il va participer de l'ensemble productif. Donc il ne peut se récupérer que sur quelque chose qui est absent, qui n'existe pas - mais alors là ! on a tout ce qu'il faut !! ça s'appelle le refoulé - ce qui est refoulé. Dons le management va s'armer, se renforcer, ressusciter si on peut dire, à partir du refoulé. Et puis nous voilà.. Le refoulé, il est arrivé dans mes recherches (c'est dans le papier que j'ai écrit), d'avoir trouvé quelque chose qui est refoulé - et je vais vous en parler très vite et montrer pourquoi c'était refoulé. C'est l'histoire.. l'histoire débute à Athènes. Au début - avant que ça commence à mal tourner à la fin socratique - avant cela, au moment de l'apothéose du début athénien, il y a un certain Simonide de Céos, un poète, de la ville de Céos, "chaos".. Ce Simonide va inventer ou va diffuser une initiation qu'il va appeler l'Art de la Mémoire. Cet art de la mémoire va être restitué - parce qu'il va disparaître avec la fin de Socrate - il va être restitué à Rome par Cicéron - c'est pas rien - puis il va végéter et il va être l'argument fondamental de Giordano Bruno -qui est aussi "pas rien" - qui vaut bien Cicéron, c'est à dire le "pape", le "Socrate" de la Renaissance - celui qui est assassiné comme Socrate l'avait été ; c'est.. les uns et les autres organisent ou théorisent ou instruisent la science d'une technique de management qui s'appelle l'Art de la Mémoire. Alors ça fonctionne comme ça - ça fait maintenant c'est en 1985 - ça fait donc vingt ans à peu près - un peu plus de vingt ans que je pratique ça, que j'ai commencé à pratiquer ça : 

Vous avez un groupe Et l'Art de la mémoire... il y en a toujours un qui manque - jamais deux parce que quand celui là sort, c'est un autre qui est revenu, c'est ça l'Art de la mémoire. Simonides conte une mythologie pour ça : c'est un Banquet, bien sûr parce qu'à l'époque c'était un "Banquet" ; il y a un chef de cérémonie, il y a un Idéal ; il y a des divinités ; il y a un tremblement de terre ; et quand la personne rentre, il voit tout le monde écrasé et ne peut reconnaître personne sauf que à chaque place, on peut restituer aux corps écrabouillés le...... donc on peut restituer.. nous sommes arrivés au temps où en conclusion :  l'Art de la Mémoire, qu'est-ce que ça serait? On aurait fait de l'Art de la mémoire si durant toute mon intervention à peu près toutes les 30 secondes quelqu'un sortait et revenait - il y a toujours, comme ces petites pièces que l'on pousse sur un damier (dont une est absente - le jeu s'appelle "Le Taquin"), toujours quelqu'un d'absent. Cependant il se passe sociologiquement quelque chose de très important. Et il est complété, l'Art de la Mémoire, parce que dehors.. où est-ce qu'on sort? pas un pipi ou boire un coup mais on rencontre un psychanalyste qui fait une séance lacanienne de 5 minutes et on revient.. et il se passe donc aussi quelque chose dehors - ce qui était décrit par Simonides, ici - c'était les dieux Castor et Pollux, vous les connaissez, avec Castor c'est aussi Sartre et cette époque et ici nous avons donc le psychanalyse et l'analysant. Donc toujours un moins-un, jamais de superviseur et nous avons l'Art de la Mémoire.. C'est à dire quelque chose qui sans superviseur ni rien d'autre que l'intelligence artificielle, fait que ce groupe va purement s'autogérer, automatiquement. Il n'y a aucune idéologie puisqu'au contraire le processus d'extraction va être "désidéologifiant".. on va dire.. perpétuellement et dans un pur automatisme qui correspond à l'intelligence artificielle